Nemyo's

vendredi, septembre 30, 2005

je prete à confusion

... il me le rend demain.

y'a des jours à hue et des jours à dia, à haut et à bas.

aujourd'hui, c'est à bas (de soie); ça va bas du tout, c'est tout.

tout, c'est peu.

peu de chose, pas rose.

je me pose.

(des questions).

ici et là.

à hue et à dia (pas son)

Sans son ni Dalila ; sans le son, pas de dia(pason). ni de hue sans dia.

Héron, héron, petit, pas "tapon".

Question : "quelle est la différence entre une mouette ?"
Réponse : "elle ne sait ni voler."

demain sera un autre jour qui sera la veille d'hier, plus tard. un jour. à bas, jour !

et donc ?

lundi, septembre 26, 2005

Mise en abyme

La semaine dernière, un Boeing a du atterir en catastrophe à Los Angeles, après avoir tourné pendant trois heures pour brûler son carburant, parce que sa roue avant s'était bloquée et restait perpendiculaire à la carlingue.

Bien sûr, toutes les télés étaient prévenues et filmaient l'avion.

... et les passagers regardaient les différentes télés, en direct, sur leurs écrans individuels. Ils tournaient, et se se voyaient tourner. Ils s'attendaient au pire, et écoutaient une cohorte de spécialistes interviewés sur toutes les télés, qui s'attendaient au pire.

Donc : acteurs et spectateurs du suspense de la semaine, certains ont même photographié avec leur téléphone portable leur écran individuel, pour prendre une photo de l'écran où ils voyaient tourner leur propre avion ... et comme l'avion restait assez bas, les connections avec le sol subsistaient et ils ont pu envoyer ces photos aux médias, qui les ont à leur tour diffusées pour être visibles par tous ... y compris les passagers de l'avion.

Et cela a duré trois heures, avant l'atterrissage. Difficile d'imaginer une plus parfaite mise en abyme : je filme l'écran où est diffusée la photo de l'écran où apparaît l'avion dans lequel se trouve l'écran ...

Il paraît que le pilote, deux minutes avant l'atterrissage, a coupé les transmissions télés. Que se serait-il passé, sinon, si l'avion s'était écrasé ?

Acteur et spectateur de sa mort, le passager voyeur-vu aurait-il eu le temps de voir son avion basculer et s'enflammer, avant de ressentir le choc et les flammes ?

... mais non, l'atterrissage s'est bien passé, le pneu bloqué a pris feu mais l'avion n'a pas dévié de sa route, et le commandant est partout célébré comme un héros. Sur toutes les télés, bien sûr.


Passage en boucle.



... Puis l'ouragan Rita est arrivé, et on est passé à autre chose, sans doute avec le secret regret, dans les rédactions, que l'avion n'ait pas pris feu. On ne peut plus faire confiance à personne, pas vrai ?



[ ... she looked elsewhere, a faraway look in her eyes, while softly pressing my hands]

ouverture de liaisons

Dans le lounge de la compagnie Delta à JFK airport. Je travaille distraitement sur l'ordinateur portable. Cinq ou six autres ordinateurs sont allumés autour de moi.

Soudain, un message s'affiche sur mon écran, m'informant aimablement que "une liaison WI-FI avec l'ordinateur IOP00MGBING est ouverte" et sollicitant mon accord pour "envoyer les données".

Non mais, et puis quoi encore ?!

C'est la première fois que tu me parles de cette IOP00MGBING, qui c'est, celle-là ? Tu ne le connais que depuis deux minutes, tu as déjà ouvert la liaison et tu veux lui injecter tes données, t'es dans le genre rapide, toi : qu'as-tu fait des conseils de décence et de la bonne éducation que je t'ai donnés ? Sortez couverts, vous ai-je toujours appris, à toi et à ton petit frère Mac.

Désolé mon priapique garçon, mais tu vas me refermer cette liaison vite fait, et tu vas réfréner tes envies de diffuser tes données à tous vents !





[ (earlier) ... "there could be sex, after all" -- she nodded silently]

mercredi, septembre 21, 2005

on the road again

C'est reparti pour un tour.

Mais je serais très malvenu de me plaindre, j'adore New York en septembre ; avec le décalage horaire, je pars cet après-midi mais j'arriverai encore aujourd'hui, 1er jour de l'automne.

(...)

vu dans le métro, station République, hier : un quai en pleine rénovation, toutes les parois grattées jusqu'à l'os avant le probable arrachage des carreaux de faïence ... et, au milieu, incongrue et drôle, miraculeusement préservée, comme embaumée, une affichette jaunie de la RATP, détaillant les tarifs étudiants applicables à l'année universitaire 1963-1964.

Et j'eus ainsi l'impression fugace, le temps d'un métro, de fouiller la Vallée des Rois et de déchiffrer la pierre de Rosette.

samedi, septembre 17, 2005

quarante-deux mouvements de nuit

quarante-deux photos de nuit, à suivre les mouvements d'une tête sur l'oreiller, dans la lumière glauque, aquatique et verte des photos de nuit.

"pourquoi quarante-deux", dit-elle (elle, celle de "que deviens-tu" - "combien deviens-je" ?).

Je ne sais pas. Vraiment. Hasard numérique absolu, sonorité du chiffre.



"Es-tu moins libre, te sens-tu moins libre qu'avant" ?, dit-elle encore (en réalité, avant l'histoire 42)

là aussi, je ne sais pas.

Toujours libre de choisir, oui, mais le choix des choix va s'amenuisant et il est plus difficile, parfois, de faire son choix entre ses choix.

un bégaiement succinct

je bégaie : trois posts le même jour : presqu'autant qu'en trois mois. Un long silence de deuil, passé à épousseter des morceaux d'enfances accrochés à mes basques.

Ma mère, aussi, qui s'accroche.

- "tu ne peux pas comprendre, moi j'ai perdu l'homme de ma vie", dit-elle entre deux soupirs anisés. (tu as raison, moi qui ai trois ou quatre pères, comme tout le monde, je peux bien me permettre le luxe d'en perdre un, non ? ; ben non, bizarrement, un père se distingue d'une queue de lézard essentiellement par son refus obstiné -et agaçant, il faut l'admettre- de repousser)


passons.

Retour au blog, donc, ... et puis là, surprise, deux, trois, quatre commentaires. Fichtre, des lecteurs, des lectrices ?

euh, ben, ... merci ...

(vite, trouver des sujets pour les prochains mois)

... par exemple, l'adjectif "succinct". Joli adjectif, clair et claquant sec au vent, bref, concis et élégant. Un peu trop sec, peut-être, au masculin, mais adouci dans sa version féminine, dont la finale en "...te" soyeuse enrobe de caresses une cassante successions d'X et de S.

Marcel (spécial copinage)

Marcel est un livre rare.

Un miroir qui se lit comme un mille-feuilles: avec gourmandise.

pseudopode

Le pseudopode est un gastéropode qui souhaite garder l'anonymat.

Il blogge fréquemment.

Mais il est lent.

Il gagne à être connu, mais y répugne. D'où son surnom : pseudo.

vendredi, septembre 16, 2005

tagada ...

On parle de dé-rembourser des centaines de médicaments "inutiles".

Des associations de patients protestent car certains d'entre eux "font du bien".

... bien vu : je vais exiger le remboursement de mes fraises tagada, de mon Nutella et d'autres choses qui "font du bien" mais qu'il serait trop long, fastidieux ou grivois d'énumérer ici.


tsoin-tsoin.

jeudi, septembre 15, 2005

peu

C'est vrai : j'écris peu.

Mon problème, c'est que le seul fait de n'avoir rien à dire n'est pas une motivation suffisante pour l'écrire ...


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