Praxiteles epoiephen

'Je suis belle, ô mortel, comme un rêve de pierre ...'

Inauguration de l'expo Praxitèle au Louvre, la semaine dernière, entre cocktails et petits fours, naviguer entre les statues et la délégation grecque, dominée par un immense pope vêtu de noir et surmonté de cette curieuse toque ronde qu'arboraient, autrefois en France, les membres du parlement royal.

Plus d'une centaine de pièces exposées, et seulement deux oeuvres éventuellement originales, sans certitude. .Mais une profusion de copies romaines de l'âge classique, et de copies plus récentes, exécutées à la Renaissance ou même au 19ème siècle.

Partout, cet air de détachement alangui, de sérénité sensuelle, débauche d'Apollons, d'Hermès, de satyres et de bacchantes ... Très bel éclairage, très beau parcours entre les statues.

Un rêve : se laisser enfermer un soir et deviser toute la nuit, entre Belphégor et Aphrodite...