Reddition
Voilà, ça y est.
Cela une semaine que je tourne autour d'elle, que l'on s'observe à distance, que l'on se jauge. Elle occupe toutes mes pensées, je me réveille en pensant à elle, mais elle me fuit, elle se refuse obstinément et je n'ose même l'aborder franchement.
Sa présence discrète m'obsède mais mon impuissance à la saisir me hante.
Elle est là, je la sens, je la hume et son odeur m'accompagne et me précède.
La savoir parfois si proche et si lointaine pourtant m'est un supplice.
Les soirs de fièvre, je crois entendre ruisseler à mes oreilles l'éclat de rire moqueur qui la saisit lorsque, une fois de plus, une fois de trop, elle m'échappe dans un mouvement joyeux.
Je la veux.
Et depuis ce matin, je la tiens.
Elle ne se débat plus, elle est à moi, elle se livre, alanguie et soumise.
Elle m'ouvre son fief, m'initie à ses arcanes.
Elle ne me tient pas rigueur de l'avoir poursuivie, harcelée, épiée.
J'en saisis toutes les nuances, les subtils détours, les richesses moirées.
Et tout s'organise à présent, tout est clair, limpide, aisé, naturel, élégant.
Tout s'emboite à merveille.
... je la tiens enfin, mon idée.
Et je ne la lâche plus.
Cela une semaine que je tourne autour d'elle, que l'on s'observe à distance, que l'on se jauge. Elle occupe toutes mes pensées, je me réveille en pensant à elle, mais elle me fuit, elle se refuse obstinément et je n'ose même l'aborder franchement.
Sa présence discrète m'obsède mais mon impuissance à la saisir me hante.
Elle est là, je la sens, je la hume et son odeur m'accompagne et me précède.
La savoir parfois si proche et si lointaine pourtant m'est un supplice.
Les soirs de fièvre, je crois entendre ruisseler à mes oreilles l'éclat de rire moqueur qui la saisit lorsque, une fois de plus, une fois de trop, elle m'échappe dans un mouvement joyeux.
Je la veux.
Et depuis ce matin, je la tiens.
Elle ne se débat plus, elle est à moi, elle se livre, alanguie et soumise.
Elle m'ouvre son fief, m'initie à ses arcanes.
Elle ne me tient pas rigueur de l'avoir poursuivie, harcelée, épiée.
J'en saisis toutes les nuances, les subtils détours, les richesses moirées.
Et tout s'organise à présent, tout est clair, limpide, aisé, naturel, élégant.
Tout s'emboite à merveille.
... je la tiens enfin, mon idée.
Et je ne la lâche plus.
1 Comments:
belle chute...
By Anonyme, at 11:51 PM
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