de l'autre côté du miroir
Cascade de sourires intérieurs, ce midi, car j'ai rendez-vous avec elle.
En route dans l'air froid et vif, je dois avoir l'air niais, mais continue à sourire.
Elle m'attendra et me verra arriver, j'en suis sûr, avec cet air de sérénité amusée et taquine qui m'agace et m'attire à la fois.
Me voici. Elle est là.
Je ne vois qu'elle.
Oh, bien sûr, elle semble noyée dans la masse : autour d'elle, des visages, des personnages, des corps ondulent. Elle, elle est simplement là, assise dans le brouhaha que l'on devine plus qu'on ne l'entend, le corps drapé dans des voiles de soie qu'il ne me déplairaît pas d'arracher, la tête gracieusement posée sur la main, le regard mutin planté dans mes yeux. Je l'entends me murmurer : "alors, qu'as-tu à me dire, aujourd'hui ?"
Depuis quelque temps, nous dialoguons en silence. J'apprends à la connaître, et pour elle j'ôte quelques-unes des barrières qui dissimulent mon jardin secret. Peu à peu, une relation s'instaure, subtile, discrète et confiante. D'aveux sincères en confidences intimes, voire carrément épicées (elle a l'air sage, comme ça, mais elle a un tempérament de feu), se tissent entre nous les fils invisibles d'une réelle complicité.
J'aimerais passer de l'autre côté du miroir qui nous sépare. Franchir la distance, traverser l'image.
Oui, je sais ... est-ce raisonnable ? non, bien sûr, et en plus ce ne sera pas facile.
Car, c'est vrai, j'aurai du mal à passer de l'autre côté, car en fait de miroir, il s'agit d'une une toile de 1 m. 71 sur 2 m. 58 peinte en 1853 par Théodore Chasserieau, située au premier niveau du Musée d'Orsay (à droite), intitulée Tépidarium, qu'elle irradie de sa présence, là, au premier plan, à droite, vous voyez ? Oui, vous la voyez, mais elle ne vous voit pas, elle n'est là que pour moi.
En route dans l'air froid et vif, je dois avoir l'air niais, mais continue à sourire.
Elle m'attendra et me verra arriver, j'en suis sûr, avec cet air de sérénité amusée et taquine qui m'agace et m'attire à la fois.
Me voici. Elle est là.
Je ne vois qu'elle.
Oh, bien sûr, elle semble noyée dans la masse : autour d'elle, des visages, des personnages, des corps ondulent. Elle, elle est simplement là, assise dans le brouhaha que l'on devine plus qu'on ne l'entend, le corps drapé dans des voiles de soie qu'il ne me déplairaît pas d'arracher, la tête gracieusement posée sur la main, le regard mutin planté dans mes yeux. Je l'entends me murmurer : "alors, qu'as-tu à me dire, aujourd'hui ?"
Depuis quelque temps, nous dialoguons en silence. J'apprends à la connaître, et pour elle j'ôte quelques-unes des barrières qui dissimulent mon jardin secret. Peu à peu, une relation s'instaure, subtile, discrète et confiante. D'aveux sincères en confidences intimes, voire carrément épicées (elle a l'air sage, comme ça, mais elle a un tempérament de feu), se tissent entre nous les fils invisibles d'une réelle complicité.
J'aimerais passer de l'autre côté du miroir qui nous sépare. Franchir la distance, traverser l'image.
Oui, je sais ... est-ce raisonnable ? non, bien sûr, et en plus ce ne sera pas facile.
Car, c'est vrai, j'aurai du mal à passer de l'autre côté, car en fait de miroir, il s'agit d'une une toile de 1 m. 71 sur 2 m. 58 peinte en 1853 par Théodore Chasserieau, située au premier niveau du Musée d'Orsay (à droite), intitulée Tépidarium, qu'elle irradie de sa présence, là, au premier plan, à droite, vous voyez ? Oui, vous la voyez, mais elle ne vous voit pas, elle n'est là que pour moi.
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