(très) énervé

Une fois n'est pas coutume, un bref commentaire politico-énervé. ... très énervé.

Evidemment, je parle de la pitoyable comédie jouée en France sur le CPE, un vrai festival d'hypocrisie imbécile des deux côtés :

- côté syndicats et "anti" : ils font semblant de croire que c'est le CPE qui a inventé la précarité et le chômage. Vieille habitude syndicale consistant à hurler sur le diagnostic, tout en s'accomodant de la maladie ; et du côté des étudiants et lycéens, réflexe classique mais stupide du gamin malade qui pleurniche et trépigne parce que le médicament qu'on lui donne n'est pas parfumé à la fraise. Pathétique, minable.

- côté gouvernement : on joue les gros bras exaltés en promulgant la loi, ... pour aussitôt battre en retraite en promettant de la vider de sa substance. Et puis ceci, le pompon : "le CPE ne pourra pas s'appliquer parce qu'on n'imprimera pas les formulaires standards." Géniale illumination, raisonnement ahurissant et typiquement fonctionnaire, consistant à croire qu'il suffit, pour nier la réalité, de ne pas imprimer les formulaires correspondants ! Troupeau de crétins pitoyables déguisés en président et en ministres.

... et pendant ce temps là, le chomage grimpe, la dette s'envole, et en Europe et dans le monde on regarde la France s'enfoncer, en s'attendrissant (au mieux) ou en ricanant (au pire) sur ces orgueilleux et stupides coqs français, dressés sur leurs ergots, englués dans leur conservatisme suicidaire ...


Je vais demander l'asile politique en Suisse ou en Belgique (pour le chocolat).