(s)explicite (partie 1)
Attention : le contenu du post qui suit est, une fois épuisés de longs préliminaires dilatoires, explicitement sexuel.
Dès lors, sacrifiant à la mode sentencieuse de la correctitude pacotillesque, admettons qu'il me faille préciser que, pour une fois, ce qui va suivre n'est pas à mettre dans toutes les mains. Enfin, quand je dis les mains, c'est une façon de parler. Vous êtes libres, après tout.
Donc, ami(e) lecteur -z'et trice, si tu n'as pas encore atteint l'âge légal à partir duquel on feint d'être blasé(e) par toute littérature ou image à contenu explicitement sexuel dont l'attrait s'avère en règle générale directement proportionnel au nombre d'années qui sépare l'âge nourrisson dudit âge légal, donc, et si tu as suivi mon raisonnement jusqu'ici (et si tu l'as fait, cela signifie a priori que je me suis mal exprimé), bref, si tu n'as pas encore atteint l'âge en question, disais-je, ... fais absolument ce que tu veux, comme d'hab'.
Mais au moins t'aurais-je prévenu(e).
Et un lecteur(trice) prévenu(e) en valant deux, soyez gentil(le)s, allez chercher une chaise supplémentaire ou asseyez-vous dans le fond. Il doit rester quelques pistaches, quelques Chimay (bleues) et, bien sûr, des fraises tagada. Celles qui font du bien.
Cala. Je n'arrivait à prononcer correctement que le diminutif de son prénom slave, Cala. (de toute façon, ici, je l'ai changé).
Nous nous étions recontrés le matin et, dès le début de l'après-midi, il était absolument certain que nous ferions l'amour le soir même dans ma chambre d'hôtel.
L'issue étant certaine, je me concentrai donc sur le cheminement qui permettrait d'y aboutir, sachant que cette certitude même n'était que "potentielle" (comme on le verra infra, le paradoxe n'est qu'apparent).
Je le savais, elle le savait, je savais qu'elle le savait, et elle devait bien se douter que je savais. Qu'elle savait. Et ainsi de suite.
Aucune prétention ou suffisance ici : le simple exercice du sens de l'observation.
Même s'il m'a fallu du temps, je crois en effet avoir appris à décoder quelques-uns des signes avant-coureurs d'une disponibilité potentielle. Ne serait-ce qu'en négatif : puisqu'il est assez aisé à toute femme de caractère (les autres ne m'intéressant pas) de distiller au goujat une rebuffade définitive, même enrobée de bon ton conventionnel, la seule absence d'une telle parade révèle que l'option est ouverte.
A cet égard, moi qui, lorsque j'arrivai en âge "sexuellement actif" comme disent les sondages IPSOS, n'imaginait pas un instant qu'il pût exister quelque chose comme le désir féminin au sens actif du terme et restais donc stupidement surpris par les quelques initiatives dont je pus faire l'objet, j'ai effectué quelques progrès depuis lors. Je ne sais pas si les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, mais je sais qu'ils font l'amour sur Terre. And it takes two to tango. J'ai donc appris -un peu- à interpréter des signes de désir féminin, et à les interpréter comme tels : non, je ne crois pas nécessairement à un remake de fatal attraction, ni à un come-back fracassant de Madame Bovary. Stupéfiante découverte, qui remonte heureusement à quelques années : "oui, il est possible de communiquer sur un niveau de relation purement sexuel et d'en être mutuellement gratifiés." (fin de la disgression sociologico-mique).
Outre l'indice en "négatif" évoqué ci-dessus, d'autres éléments plus classiques restent indétrônables au hit-parade de la communication pré-sexuelle, qu'il s'agisse du regard qui reste appuyé juste une ou deux secondes de plus que le strict nécessaire, de la main passée dans les cheveux (incontournable classique) ou enfin -et là le doute n'est plus permis- la possibilité de laisser s'éterniser un silence dans une conversation, sans tourner les talons dans les minutes qui suivent.
Une certitude, donc, mais "potentielle", en ce sens qu'il m'incombait de la matérialiser. Tout comme il est "certain" qu'un bloc de marbre brut recèle en son sein de quoi donner naissance au mater dolorosa de Michel Ange, l'émergence effective de la forme dépend, elle, de la maîtrise de diverses contingences.
Par conséquent, si l'issue certaine et néanmoins optionnelle ne faisait aucun doute (redondance), le cheminement n'était pas tout tracé.
Je savoir devoir déployer une stratégie, y affecter des ressources et capitaliser dans ce but une énergie séductrice, elle-même prélude à l'énergie sexuelle accumulée qui ne s'exhalerait que dans l'acte, après une longue montée en puissance.
Ne pas mobiliser de telles ressources eût été une double erreur, en me privant précisément de la montée en puissance du désir, et en donnant à la demoiselle une piètre image de l'ardeur dudit désir.
Je pris donc quelques dispositions pour baliser l'après-midi et le début de soirée afin de parvenir aux miennes (mes fins), à celle de la soirée (la fin de la soirée).
(vous me suivez ? suite en partie 2)
Dès lors, sacrifiant à la mode sentencieuse de la correctitude pacotillesque, admettons qu'il me faille préciser que, pour une fois, ce qui va suivre n'est pas à mettre dans toutes les mains. Enfin, quand je dis les mains, c'est une façon de parler. Vous êtes libres, après tout.
Donc, ami(e) lecteur -z'et trice, si tu n'as pas encore atteint l'âge légal à partir duquel on feint d'être blasé(e) par toute littérature ou image à contenu explicitement sexuel dont l'attrait s'avère en règle générale directement proportionnel au nombre d'années qui sépare l'âge nourrisson dudit âge légal, donc, et si tu as suivi mon raisonnement jusqu'ici (et si tu l'as fait, cela signifie a priori que je me suis mal exprimé), bref, si tu n'as pas encore atteint l'âge en question, disais-je, ... fais absolument ce que tu veux, comme d'hab'.
Mais au moins t'aurais-je prévenu(e).
Et un lecteur(trice) prévenu(e) en valant deux, soyez gentil(le)s, allez chercher une chaise supplémentaire ou asseyez-vous dans le fond. Il doit rester quelques pistaches, quelques Chimay (bleues) et, bien sûr, des fraises tagada. Celles qui font du bien.
Cala. Je n'arrivait à prononcer correctement que le diminutif de son prénom slave, Cala. (de toute façon, ici, je l'ai changé).
Nous nous étions recontrés le matin et, dès le début de l'après-midi, il était absolument certain que nous ferions l'amour le soir même dans ma chambre d'hôtel.
L'issue étant certaine, je me concentrai donc sur le cheminement qui permettrait d'y aboutir, sachant que cette certitude même n'était que "potentielle" (comme on le verra infra, le paradoxe n'est qu'apparent).
Je le savais, elle le savait, je savais qu'elle le savait, et elle devait bien se douter que je savais. Qu'elle savait. Et ainsi de suite.
Aucune prétention ou suffisance ici : le simple exercice du sens de l'observation.
Même s'il m'a fallu du temps, je crois en effet avoir appris à décoder quelques-uns des signes avant-coureurs d'une disponibilité potentielle. Ne serait-ce qu'en négatif : puisqu'il est assez aisé à toute femme de caractère (les autres ne m'intéressant pas) de distiller au goujat une rebuffade définitive, même enrobée de bon ton conventionnel, la seule absence d'une telle parade révèle que l'option est ouverte.
A cet égard, moi qui, lorsque j'arrivai en âge "sexuellement actif" comme disent les sondages IPSOS, n'imaginait pas un instant qu'il pût exister quelque chose comme le désir féminin au sens actif du terme et restais donc stupidement surpris par les quelques initiatives dont je pus faire l'objet, j'ai effectué quelques progrès depuis lors. Je ne sais pas si les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, mais je sais qu'ils font l'amour sur Terre. And it takes two to tango. J'ai donc appris -un peu- à interpréter des signes de désir féminin, et à les interpréter comme tels : non, je ne crois pas nécessairement à un remake de fatal attraction, ni à un come-back fracassant de Madame Bovary. Stupéfiante découverte, qui remonte heureusement à quelques années : "oui, il est possible de communiquer sur un niveau de relation purement sexuel et d'en être mutuellement gratifiés." (fin de la disgression sociologico-mique).
Outre l'indice en "négatif" évoqué ci-dessus, d'autres éléments plus classiques restent indétrônables au hit-parade de la communication pré-sexuelle, qu'il s'agisse du regard qui reste appuyé juste une ou deux secondes de plus que le strict nécessaire, de la main passée dans les cheveux (incontournable classique) ou enfin -et là le doute n'est plus permis- la possibilité de laisser s'éterniser un silence dans une conversation, sans tourner les talons dans les minutes qui suivent.
Une certitude, donc, mais "potentielle", en ce sens qu'il m'incombait de la matérialiser. Tout comme il est "certain" qu'un bloc de marbre brut recèle en son sein de quoi donner naissance au mater dolorosa de Michel Ange, l'émergence effective de la forme dépend, elle, de la maîtrise de diverses contingences.
Par conséquent, si l'issue certaine et néanmoins optionnelle ne faisait aucun doute (redondance), le cheminement n'était pas tout tracé.
Je savoir devoir déployer une stratégie, y affecter des ressources et capitaliser dans ce but une énergie séductrice, elle-même prélude à l'énergie sexuelle accumulée qui ne s'exhalerait que dans l'acte, après une longue montée en puissance.
Ne pas mobiliser de telles ressources eût été une double erreur, en me privant précisément de la montée en puissance du désir, et en donnant à la demoiselle une piètre image de l'ardeur dudit désir.
Je pris donc quelques dispositions pour baliser l'après-midi et le début de soirée afin de parvenir aux miennes (mes fins), à celle de la soirée (la fin de la soirée).
(vous me suivez ? suite en partie 2)
2 Comments:
ayant l'âge requis j'attends la suite avec impatience...
By Anonyme, at 10:48 AM
je suis pendue, à tes lèvres, oups... à tes mots...
la suite, alors...
Emilie
By Anonyme, at 10:35 AM
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